Comment traiter le travail de dessinateur de Rodin, son rapport au corps féminin et au Nu sans faire allusion à l’érotisme exacerbé de ses oeuvres ?
La manière qu’il avait de capter les courbes et les mouvements féminins, celle qu’il avait de laisser s’exprimer ses modèles afin de saisir le moment unique qui lui permettra de sublimer le corps, la sensualité et l’érotisme de la femme. Lui-même déclarait : « Soyez en colère, rêvez, priez, pleurez, dansez. C’est à moi de saisir et de retenir la ligne qui me paraît vraie ». Car la ligne, les courbes et les formes sont la clé de voute du travail de dessinateur de l’artiste, comme le souligne cet article hébergé sur le site Pileface.com et écrit par Philippe Sollers, écrivain et grand amateur d’art, qui magnifie l’érotisme des femmes, sans tomber dans la vulgarité.
Cependant les dessins érotiques de Rodin ne furent pas toujours reconnus comme sublimation de la femme et de son corps, un autre article hébergé sur le site Culturemag.fr écrit par le journaliste Matthieu Falcone en Avril 2009, soulève une question qui semble être inévitable : Rodin était-il érotomane ou pornographe ? Cette question nous pouvons nous la poser face aux dessins de Rodin représentant des couples entrelacés de manière sensuelle mais aussi parfois sexuelle.
Sophie Flouquet, journaliste pour le journaldesarts.fr sur lequel est hébergé cet article, défend la vision d’un Rodin érotomane plutot que pornographe, mais qui relève le caractère clairement sexuel des dessins de l’artiste.
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LD.
Les couples de Rodin 